Allongée discrètement sous une feuille pourpre, loin du tumulte bruyant, elle prolongeait sa nuit sans tenir compte de l'aurore naissante. la lueur des faisceaux lumineux venait caresser ses formes arrondies. Sa délicate respiration à peine perceptible par le vivant l'entourant, se révéla pour l'inviter à ouvrir ses yeux. Elle mobilisa discrètement son corps dans un mouvement ondulatoire instinctif. Se secoua pour irriguer ses cellules. Prit le temps de s'étirer à sa juste mesure...