mercredi 19 mars 2025

Ce que nous avons perdu - Interlude printanier -

Devant un monde qui se délie de toute part, la conscience se laisse absorber par la banalité des évènements. Voir sans regarder, entendre sans écouter, goûter sans apprécier la diversité. Pouvons nous imaginer que la poésie soit le rempart à l’ignorance d’une civilisation urbanisant une cité sans sensibilité, creusant des frontières sans discernement. Que peut la poésie face au réchauffement, aux guerres, à l’extinction des espèces. Que peut la poésie face à l'ignorance, la violence, le mépris...