lundi 8 janvier 2024

L'EVEIL DE L'AN

       


        Allongée discrètement sous une feuille pourpre, loin du tumulte bruyant, elle prolongeait sa nuit s
ans tenir compte de l'aurore naissante. la lueur des faisceaux lumineux venait caresser ses formes arrondies. Sa délicate respiration à peine perceptible par le vivant l'entourant, se révéla pour l'inviter à ouvrir ses yeux. Elle mobilisa discrètement son corps dans un mouvement ondulatoire instinctif. Se secoua pour irriguer ses cellules. Prit le temps de s'étirer à sa juste mesure...    
    

vendredi 20 janvier 2023

L'INSAISISSABILITE DU VIVANT NOUS OBSERVE....

                        
Respirer profondément, se laisser  porter par Ses effluves, Son mouvement, qu'il soit Imaginaire ou Sensitif ...ne pas essayer de Le rencontrer, ni de l'apercevoir...Rester un moment par un ici ou un ailleurs sans volonté, ni désir, ni souhait...juste le frisson de Sa caresse tâtonnante...s'y confier sans préemptions déplacées, se laisser mener sans animosité de contrôle...Ses volutes, Ses spirales, presque un abandon sans vraiment l'être...juste une danse...une respiration...Insondable, pourtant je Te sais présent...Invisible, pourtant Tu es devant, autour...Inodore, pourtant Ton parfum enivre mon quotidien...Inaudible, pourtant Ta mélodie m'entraîne...Insensible et pourtant Tu me traverses...Tu es là en chacun, dans une intériorité racinaire...Tu te déploies à Ton rythme...Apparition éphémère, transformation continuelle...Ton visage, Tes formes...multiplicité des possibles...Mais comment faire...Parti...effacé sans doute trop d'intentions...Imprégnation d'une empreinte à diffusion lente...le temps...d'un instant...le temps d'une traversée, d'un effleurement...Ecouter le chuchotement, le murmure crépitant, observer l'aube se dissoudre dans la lueur,  sentir la délicatesse fragrance du passage, percevoir le fil de soie infini sur le tissu du monde...

Puissions-nous glisser sur la puissance de Sa discrétion altruiste...               







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mardi 4 janvier 2022

UN SOURIRE ET PUIS S'EN VA, AINSI EN VA LA VIE...


                          
        Nous parcourons les cycles des saisons sans percevoir le lien incessant qui nous relie aux multiples changements. Fatigue, apathie, troubles du sommeil, du moral, ces symptômes répétitifs s'enracinent au fils du temps passé sur notre ligne de vie. Encombrés par ces ombres nous les combattons plutôt que de les accueillir. Enchainés par nos croyances nous devenons stériles d'un futur différent. Nous ne rêvons plus, seul un sourire persiste lors d'un souffle, suspendu à un loisir ou à une soirée partagée. Nous restons attachés à nos biens les mains pleines de doutes, de peurs, de colères sans faculté de déposer nos pseudo-armes-amulettes à même la terre. Se relever, prendre le temps d'une nouvelle écoute, ouvrir le regard et laisser perler ses larmes vers l'élément Eau. Puissions-nous nettoyer nos tâches intérieures de leurs blessures cicatricielles. Entre resserrement et délivrance, ainsi en va la Vie. Libérer ses mains, observer ses paumes pour y trouver un mouvement nouveau, une sensibilité créatrice offerte au monde. 

Puissions nous préserver ou créer cet Être aux mains libres...Puisse-il bâtir, offrir, effleurer, caresser, accueillir une autre main...    



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lundi 4 janvier 2021

QUE LA LUCIDITE SOIT L'APÔTRE DE NOTRE ÊTRE




Nous observons et échangeons à travers des relations dont les contours sont flous. Nous avons beau régler la mire mais rien n'y fait, les évènements restent imprécis. Finalement nous finissons par nous y habituer et nous contenter d'une respiration lourde et sans forme. C'est à ce moment précis que le loisir vient nous sauver ! Et quand il nous est enlevé nous percevons comme une ombre la présence de l'ennui mortel....

samedi 19 décembre 2020

LA FIN DU CREPUSCULE SOLSTICIEL 2020 POUR UNE ODE A LA LUMIERE 2021


Faisant suite à cette année où le flou a régné en maître, osons transformer nos peurs pour éveiller notre Être. Telle une onde se déployant vers le sacré, laissons l'Ode à la lumière nous éclairer. Sachons nous découvrir, observer un nouvel horizon, donnons vie à nos rêves en dansant sur une même chanson. Dessinons des paysages, créons des parfums, trouvons des couleurs,  pour que l'ivresse du vivant remplissent nos cœurs. A l'aube de 2021 et en relisant le poème de Pablo Néruda, tenons le comme un miroir, fièrement devant notre regard. Et n'oublions pas qu'il suffit de peu de choses pour que demain se métamorphose.

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Il meurt lentement
                                                celui qui ne voyage pas,

mardi 31 mars 2020

SACHONS RENDRE FERTILE CE QUE NOUS SOMMES

La quinzaine passe, le rythme se délite. Le temps de l'incubation intime est passé. Que reste t-il ? de quoi avons nous accouché ?  savons nous rendre fertile l'ennui ? les vidéos qui circulent, les films qui nous occupent, les livres qui nous évadent. Que sont-ils ? une fuite, le prolongement confiné du consumériste , une manière de se rassurer  du continuum de la vie ?  un nouvel espace apparaît mais les comportements d'antan sont tenaces. Savons nous rendre fertile l'ennui ? un souffle venu de l'infiniment petit nous traverse. Certains en paient le prix fort ! Que reste-t-il aux autres ? plus le temps se déroule et plus il nous invite à la différence. Il est pourtant toujours le même depuis des millions d'années. Plus le temps glisse et plus il nous apporte le rythme. Il est pourtant le même depuis des milliers d'années. Plus le temps se déploie et plus  le silence nous porte. Il est le même, pourtant, depuis hier ! Savons nous rendre fertile l'ennui ? ce n'est pas n'importe quel rythme. C'est le notre ! le temps nous invite au voyage. Retrouver notre propre mouvement salvateur. Nous autoriser à nous extirper de notre masse. Du rythme imposait par le quotidien. A travers lequel n'est perçu que l'ombre de notre souffle. Savons nous rendre fertile l'ennui ? Nous tournons en rond, nos émotions s'échauffent. Notre corps, cette terre où coule la source régénératrice.  Ce support de notre histoire. Les cicatrices visibles et celles cachées. Les sourires ouverts et ceux enfouis. L'ennui comme outil de ce retour à soi ! Accueillir son rythme, sa respiration, ouvrir ses yeux intérieurs. Savons nous rendre fertile l'ennui ?  transmuter ses comportements sans savoir où cela nous mène. Se confier  à son corps absent. Au geste manquant. Ecouter cette Terre abandonnée. Ne pas laisser notre esprit en friche. Respirer ce nouvel équilibre. Puisse notre âme se libérer de notre vivant. Sachons rendre fertile, ce que nous sommes.

A tout ceux et celles qui ....passent....
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